Village infernal est une adaptation du roman d’horreur du même nom de 2022 (titre vietnamien: Tet O Lang Dia Nguc), qui a attiré une attention considérable pour son contenu passionnant et son incorporation de divers détails culturels et folkloriques.
Décoré d’un film populaire sorti fin octobre 2023, le village millénaire de Ha Giang, qui n’a pas d’électricité, ni d’eau et non plus de réseau téléphonique, est rapidement devenu une destination touristique grâce à sa beauté paisible, vierge et mélangée d’un peu de magie. Le village de Sao Ha (dans le village de Kho Cho, commune de Van Chai, district de Dong Van) est une destination de visite récemment ajoutée à la carte touristique de la province. Le village est situé à environ 20 km du centre du district de Dong Van (Ha Giang).
Sao Ha est un terme Mong qui signifie « haute vallée ». Le village se trouve à une altitude d’environ 1500 mètres. Alors qu’il n’y a pas beaucoup de personnes y vivent et qu’il est entouré de forêts sacrées; ce lieu conserve encore sa beauté naturelle sauvage avec une touche mystique. Les visiteurs sont impressionnés par l’architecture des maisons fortifiées du peuple Mong, qui ont construit des murs en utilisant la terre pour résister aux intempéries sur le plateau rocheux, ainsi que des toits en tuiles yin-yang et des clôtures en pierre solide. Les habitations sont disposées en rangées, entourées d’une forêt ancienne et primitive d’une superficie d’environ 500 hectares.
En raison du terrain difficile, la vie des habitants du village est très simple, vivant principalement de manière autosuffisante. Ils cultivent souvent du lin, du maïs, des feuilles de moutarde, des troupeaux de chèvres et préparent des tissus à la main. Le printemps est le meilleur moment pour visiter Sao Ha. Les fleurs de pêcher fleurissent à cette période, leur couleur rose vif rayonnant, dissipant l’apparence froide et paisible du village. Les visiteurs ont la possibilité d’admirer la forêt vierge, d’explorer la vie du peuple Mong ou de combiner des visites touristiques en venant à Sao Ha. Les mandarins de la forêt de bambous, les maisons anciennes, le temple de Sao Ha et, surtout, les légendes racontées par les habitants des montagnes d’ici étaient les sources populaires que l’auteur avait l’intention d’écrire dans son roman.