Partir seule. Pour la première fois. Loin. Sans enfants. Juste moi.
Un mélange d’excitation, d’appréhension… et une immense sensation de liberté.
Je ne savais pas encore que ce voyage allait me nourrir bien au-delà de mes attentes.
Le Vietnam m’appelait.

Dès mon arrivée à Hanoï, j’ai été accueillie par un chauffeur d’une patience admirable.
Il ne parlait pas français, mais son calme et son sourire suffisaient.
Au milieu d’un flot de vélomoteurs, il restait imperturbable, jamais un klaxon, jamais un geste brusque.
Et toujours cette délicate attention : voiture prête à mon retour de promenade, climatisation allumée, bouteilles d’eau tendues… J’étais entre de bonnes mains.

À Hanoï, j’ai commencé le voyage avec Dung, ma guide pour les sept premiers jours.
Une femme lumineuse, bienveillante, profondément humaine. Très vite, nos échanges ont dépassé les simples commentaires touristiques. On a parlé famille, enfance, vie.
Elle m’a conseillée un massage relaxant, m’a guidée à travers les différentes villes et villages du Nord… et, tout comme Huynh, mon guide à partir de Hué, ils m’ont tous deux initiée aux saveurs du Vietnam.

Fruits exotiques comme le jaquier, café à l’œuf (spécialité de Hanoï !), glaces artisanales, ruou trang (= alcool de riz), petit gâteau à base de farine de riz mélangée aux crevettes,… et même des sauterelles croustillantes ! Oui… je l’ai fait 💪

Chaque repas devenait un moment d’apprentissage.
Mes guides prenaient le temps de tout m’expliquer : les plats, les sauces, les coutumes à table…
Et toujours avec le souci de s’adapter à mes envies, à la météo, au rythme du voyage.

Quand la montée du mont Hang Mua risquait d’être difficile à cause de la chaleur, Dung a changé l’horaire… et a gravi chaque marche avec moi, sans jamais me laisser seule.

Et surtout, quand on voyage seule, être sur les photos devient un défi…
Mais Dung et Huynh ont tous deux joué les photographes avec enthousiasme, s’assurant que je reparte avec des souvenirs en images – et pas seulement dans ma mémoire.

Avec eux, j’ai vécu des instants rares :
📸 attendre le passage du train dans la fameuse “rue du train” – téléphone prêt, cœur qui bat ;
🤲 échanger mon chapeau avec des villageoises, rire ensemble pour la photo ;
👜 porter une hotte de riz et découvrir le poids incroyable de ce travail quotidien ;
🧣 observer les gestes patients du tissage ; fabrication de nattes, récolte de cacahuètes
🥚 marcher dans les rizières, saluer les femmes les pieds dans la boue, couper, battre, sécher le riz – une vraie leçon de respect.

Tout au long du voyage, les Vietnamiens m’ont touchée par leur gentillesse simple, leur générosité spontanée, leur envie de partager un bout de leur quotidien.
Ils ont le cœur sur la main.

Et petit détail qui m’a fait sourire : si quelqu’un vous demande tout de suite votre âge, ne soyez pas surpris ! C’est simplement culturel et une question de respect pour eux – pour savoir s’il faut vous tutoyer ou vous vouvoyer.

La croisière dans la baie de Bai Tu Long, version plus paisible de la baie d’Halong.
Une nuit sur une jonque. Silence, brume, lumière dorée sur les pitons karstiques… Magique. Une parenthèse suspendue dans le temps.

Et voilà que c’est déjà le moment de prendre l’avion pour le centre du pays.
Dès mon arrivée à Hué, Huynh a pris le relais.

Autre style, autre énergie, mais la même passion : l’histoire du Vietnam.
Avec lui, chaque pagode, la citadelle impériale, le tombeau royal…chaque anecdote prenait vie.
Il ne récitait pas : il racontait. Il faisait vibrer le passé. Un vrai puit culturel!

Ce voyage, je l’ai commencé seule, un peu inquiète.
Je le termine le cœur rempli.

De sourires.
De plats étonnants.
De regards échangés.
De paysages grandioses.
De gestes simples mais profonds.

J’ai ri. J’ai marché. J’ai goûté. J’ai appris.

Merci Dung. Merci Huynh. Merci aux chauffeurs discrets et attentionnés.
Et merci à toute l’équipe de SENVIET VOYAGES, pour votre sens du détail, votre douceur, votre présence invisible mais essentielle.
Vous ne m’avez pas seulement fait visiter le Vietnam :
vous me l’avez fait vivre.

Et moi, Maria, je repars différente.
Plus riche de tout ce que j’ai reçu.